TOP 3 Réserves d’Argent Sans Justificatif d’Utilisation

Trouver une carte de crédit avec réserve d’argent sans justificatif d’utilisation est possible (à la différence d’un crédit sans justificatif de revenu). Voici 3 organismes sélectionnés pour faire votre demande : la Carte Zero d’Advanzia Bank (notre préférée), le crédit renouvelable de la Banque Postale et l’Extra Prêt de Ma French Bank.

1️⃣ La Carte Zero

Cette carte, proposée par la banque européenne Advanzia, qui met à votre disposition une réserve d’argent sans avoir à en justifier l’utilisation, est facile à obtenir.

➡ La Carte Zero est gratuite à vie.

➡ Vous ne payez des intérêts sur votre réserve d’argent que quand vous l’utilisez : le crédit qui vous est octroyé est toujours disponible sur votre carte. Il se reconstitue au fur et à mesure de vos remboursements.

➡ À noter le crédit gratuit qui peut aller jusqu’à 6 semaines (remboursement en différé de vos achats).



2️⃣ Crédit renouvelable La Banque Postale

Il s’agit d’un crédit à la consommation de la Banque Postale avec lequel vous pouvez financer des projets qui ne nécessitent pas d’emprunter une grosse somme d’argent.

➡ Si vous ne l’utilisez pas il ne vous coûte rien.

➡ Le financement démarre à partie de 500 €.

Pour obtenir cet argent sans justificatif d’utilisation (et le dépensez), vous pouvez demander à bénéficier d’une carte appelée « La Carte Option Crédit » ou bien demander un virement sur votre compte bancaire.



3️⃣ Mon Extra Prêt – Ma French Bank

Ma Franch Bank a elle aussi créé un financement spécial qui s’utilise au bon vouloir du client. Ce crédit renouvelable peut financer tous les projets, sans justificatif, et il s’utilise à n’importe quel moment.

Il s’agit d’un crédit sur-mesure, renouvelable.

➡ C’est le client qui décide du montant : l’argent est alors versé rapidement.

➡ Les remboursements (la durée) sont différents selon les possibilités de chacun.

➡ Tant que le crédit n’est pas utilisé, il ne génère aucuns frais.


Le crédit revolving

Les lois se succèdent pour l’encadrer. Il y a d’abord eu la loi Lagarde, puis la loi Hamon. Les différentes protégent le consommateur insistent toutes sur un point important : la nécessité d’informer.

La loi Lagarde fût la première à transformer le crédit revolving « en profondeur ». Les enseignes doivent contrôler les revenus des clients avant de l’accorder.

Comment ça fonctionne ?

Il s’agit d’une réserve qui se reconstitue au fur et à mesure des remboursements, permettant à son titulaire de la dépenser à nouveau et quand bon lui semble.

La somme d’argent peut être de 1 000 € comme de 5 000, et il est possible d’en faire ce qu’on veut. Une fois sur un compte dédié, l’argent est disponible.



Le coût

Utiliser cette réserve à un coût. Le taux d’intérêt, le fameux TAEG étant parfois très proche du taux d’usure. Et plus la durée est longue, plus le coût est important. 

Il est important de bien connaitre ce fonctionnement pour pouvoir, le cas échéant refuser une offre, où la solder.

La différence entre un crédit revolving et un prêt à la consommation

S’ils ont tous les deux le même objet, consommer, ils n’ont pas les mêmes modalités. On peut les séparer en deux grandes familles.

Ceux qui permettent d’acheter quelque chose en particulier, comme une voiture, avec un taux, un coût et une durée de remboursement connue à l’avance, et ceux qui permettent de faire ce que bon vous semble avec l’argent.

Les premiers sont soldés quand la dette est entièrement remboursée, les seconds quand vous décidez de les clôturer.


Avantages et inconvénients

Les dérives existent. D’abord, ce sont les multiples offres alléchantes proposées par les publicités et qui accrochent nos yeux un peu partout. Si les taux promotionnels sont louables, il faut par exemple bien avoir confiance qu’ils ne seront valables que quelques mois.

Mais il faut quand même reconnaitre au crédit à la consommation quelques bons côtés. Il rend service, un peu comme le ferait une avance de son employeur. D’ailleurs, pensez-y : celle-ci est à taux 0. Tant que le client est bien informé par l’organisme de crédit, nous n’y trouvons rien à redire.

Attention aux cartes de fidélité

Il n’est pas toujours évident de faire la part des choses. Parfois, carte de fidélité et crédit revolving sont mêlés. Et cumuler des points de fidélité devient dérisoire par rapport à ce qu’on paye en intérêts.

Souvent maintenant dans les magasins ont a d’ailleurs le choix entre deux types de cartes : celles qui permettent de payer et les autres. A vous de choisir, mais faites le bon choix, surtout si on vous pousse dans un sens plutôt que dans l’autre.

Vous voulez vraiment être certain de ne pas faire d’impaires ? Et bien refusez les cartes de fidélité. Vous perdrez quelques euros par mois car vous ne profiterez pas des avantages, mais au moins, personne ne pourra vous la faire à l’envers, pour parler un peu familièrement.


Comment améliorer les choses ?

On va dans le bon sens, mais il y a encore du travail. Une harmonisation européenne des pratiques ne serait pas une mauvaise idée, et trop d’encadrement ne devrait pas nuire au crédit, à condition que cela aille dans le sens du consommateur pour éviter le surendettement.

De l’info, toujours et encore, avec un taux d’usure à la baisse si possible (au dessus de 20%, c’est trop !).

Chacun doit prendre ses responsabilités : la personne qui emprunte comme la personne qui prête. Cette dernière ne doit pas accéder à la demande de celui qui manifestement aura de grandes difficultés à rembourser. 

La solvabilité doit être le critère principal à retenir. Pour cela, il existe des moyens qui ne sont pas encore pleinement utilisés. Cela peut notamment être la création d’un fichier qui reprend les principales informations financières, sauf qu’en France on a quand m^me un petit problème avec tout ce qui touche aux libertés individuelles.


L’UFC Que Choisir

L’association a du par le passé porter plainte pour protéger le consommateur, quelques temps après l’entrée en vigueur de la loi Lagarde. Si cette dernière a permis de faire avancer les choses dans les textes, elles ont eu du mal à se mettre en place dans la réalité.

Quand l’UFC a mené son enquête pour voir si les nouvelles mesures étaient appliquées par les établissements de crédits, elle a du constater une évidence : les grandes surfaces qui ne proposaient pas de manière explicite une alternative au crédit renouvelable étaient encore nombreuses, notamment avec leur carte de paiement magasin, sorte de revolving déguisé.

La vérification de la solvabilité des emprunteurs posait aussi problème, certaines enseignes ne demandant même pas si le client était en CDI ou en CDD.

L’action en justice qui en a découlée a permis de faire avancer les choses dans le bon sens. Des infractions constatées ont été sanctionnées, et les grandes enseignes ont revu certaines de leurs pratiques.


La France a les taux de crédits les plus bas d’Europe

Le consommateur français, par rapport à ses petits voisins européens est mieux protégé. Les lois Lagarde et Hamon ont considérablement changé, et amélioré les pratiques en cours. Plus d’informations, plus de responsabilités des deux côtés de la barrière.

La bonne surprise est que les français sont ceux qui payons le moins ! Qu’il s’agisse d’un prêt perso ou renouvelable, les taux pratiqués sont faibles par rapport à nos voisins européens.

Les allemands et les italiens sont à peu près à notre niveau, car ils réglementent eux aussi l’usure. Fixer un taux maximum à un réel impact. Ne pas le faire, et c’est la porte ouverte à tous les excès. Quant aux réglementations, plus on en met en place, et plus le taux d’usure baisse. 

Reste que pour éviter le surendettement, il est important que les français apprennent à gérer leur budget. Les fins de mois difficiles sont parfois le fruit d’une mauvaise gestion.

Combien d’entre nous ne regardent jamais les opérations en cours ou faites sur leur compte bancaire ? Beaucoup. La responsabilité commence par là, par un suivi strict de ses finances et de ses possibilités d’achat.


Un surendettement en baisse

Depuis la Loi Lagarde, les surendettés le sont de moins en moins à cause des réserves d’argent. C’est une bonne nouvelle qui montre à ceux qui en doutaient encore l’impact des différentes mesures qui ont été prises.

Les français sont mieux informés. Le marché des revolving et donc en baisse, et ce sont les banques qui en profitent car celui des prêts personnels, lui, est en hausse.

De la même façon, ceux qui se lancent dans le revolving les gardent moins longtemps ouverts, et les remboursent plus vite, conscient de ce que cela leur coûte chaque mois. 

Mais si les surendettés diminuent, c’est aussi parce que les sommes prêtées via le renouvelable sont moins importantes qu’avant. Des crédits de 1 000 €, on en voit de plus en plus. Les gens utilisent donc moins ce compte là pour payer leurs achats, surtout depuis que la fonction paiement est dissociée de leur carte de fidélité.

Toutefois, une personne en surendettement, c’est encore une personne de trop. Car pour elle, c’est un long processus qui va se mettre en marche, et si certaines dettes peuvent être revues à la baisse voire annulées, il faudra quand même en rembourser une bonne partie.

Le crédit renouvelable de moins en moins utilisé

Les français ne le considère plus comme quelque chose de magique. La loi Lagarde, malgré une certaine lenteur dans l’application effective a petit à petit modifiée les mentalités. Ce genre de compte s’ouvre moins souvent.

Quant à la loi Hamon, elle a accentuer ce phénomène avec une nouvelle disposition importante, celle qui exige la fermeture d’office après 1 an où le revolving n’est pas utilisé par le client. Pour lui, pas de risque d’être un jour retenté s’il a laissé s’écouler ce laps de temps là.

C’est une bonne nouvelle pour les ménages modestes, qui doivent réapprendre à acheter autrement, sans s’endetter à outrance pour cela. Il faut retrouver des pratiques d’achat plus cohérentes avec son niveau de vie.


Ce que les lois sur le crédit ont changés pour les emprunteurs

Une meilleure information n’a pas tout bouleversé, mais elle a fait avancer les choses, d’abord sur la prise de conscience. Mais cette nouvelle visibilité n’est pas la seule innovation pour faire reculer le surendettement. D’autres règles d’encadrement ont été édictées pour protéger les emprunteurs.

➡ En premier lieu, le remboursement du crédit doit se faire dans une durée qui est fixée, avec une mensualité minimale. Ces deux constantes sont fixées en fonction de l’importance de la somme empruntée : 3 ans en-dessous de 3000 euros, 5 ans au dessus. Fini donc les crédits à rallonge qui pèsent comme une enclume sur le budget des ménages.

➡ Ensuite, les organismes financiers doivent toujours proposer un choix à leurs clients, entre un crédit renouvelable et un crédit amortissable. Bien sur, c’est toujours un emprunt d’argent, mais la différence entre les deux n’est pas anodine.

➡ Pouvoir comparer de fait les taux et les conditions est un vrai pas en avant vers une transparence salutaire. Cette obligation l’est dès que le prêt demandé dépasse les 1 000 €. À chacun de faire le bon choix, en connaissance de cause.

➡ Les organismes financiers doivent vérifier la solvabilité des clients, avec sérieux. Pour cela, ils ont des moyens renforcés. Il doivent d’abord consulter le fichier FICP. Si vous y êtes inscrit, c’est que vous avez connu des difficultés de remboursement dans un passé proche.

Si votre nom figure toujours sur ce fichier, le crédit ne vous sera pas accordé, sans exceptions. Ensuite, le client doit répondre à un questionnaire très poussé sur l’état de ses finances et sa situation personnelle.

➡ En fonction des réponses, et des pièces justificatives les accompagnant (systématiquement obligatoires à partir de 3 000 €), la personne qui étudie votre dossier doit être capable de dire si oui ou non vous représentez un profil à risque, ou si vous voulez emprunter plus que vous ne pourrez rembourser (dans quel cas il faudra baisser vos prétentions).

Vers une démarche responsable

Ce sont les cartes de fidélité qui étaient particulièrement dans le viseur des autorités, tant celles-ci pouvaient prêter à confusion. Car la mode étaient de les coupler, le plus souvent possible, avec un crédit renouvelable, le consommateur ne comprenant pas toujours le fonctionnement de la réserve d’argent se faisant plus ou moins avoir par cette pratique qui manquait de transparence.

Maintenant, au moment de passer à la caisse, et de sortir sa carte de fidélité, le vendeur doit systématiquement vous proposer les deux options : celle de payer au comptant, c’est à dire tout de suite, ou de le faire à crédit, en utilisant son revolving. Pour les points de fidélité, ceux-ci sont attribués, quelque soit le choix qui est fait.

Et pour aller encore plus loin dans la processus, il faut savoir qu’un de ces deux modes est activité par défaut : celui au comptant. Cela évite de se tromper si par mégarde le choix n’était pas proposé, et de s’assurer du fait qu’il faut donner son accord effectif pour passer à un paiement en plusieurs fois.

Le ménage a également été fait dans la publicité

➡ Plus de phrases tendancieuses pour vanterles mérites d’un super crédit, le TAEG doit y être inscrit en gros, celui-ci ne devant pas être inscrit en lettres minuscules dans un petit coin de la page.

➡ Les publicités doivent utiliser les termes « crédit renouvelable » et non pas des synonymes qui pourraient être mal compris.

➡ Un exemple chiffré doit apparaître sur la page afin de donner une idée au consommateur de ce que cela va lui coûter, et enfin, il faut le prévenir de regarder son budget avant de se lancer dans un remboursement qu’il sera obligé d’honorer.

La réforme aussi valable pour les contrats existants

Ceux qui ont signés un contrat il y a quelques temps, avant l’application de l’une ou de l’autre de ces deux lois ne sont pas oubliés. Les dispositifs Lagarde et Hamon s’adressent à tous, aux nouveaux contrats comme aux anciens.

La règle, ou plutôt les règles sont identiques pour tous. Car rappelons le, le but est de lutter contre le surendettement, et de le faire baisser autant qu’il soit possible. Une démarche qui se doit d’être rétroactive (pour les contrats encore ouverts).

Les banques, et autres organismes financiers doivent donc faire attention

Car les règles à suivre sont strictes. Les anciens crédits encore en cours doivent s’aligner. Il n’est donc plus possible d’inciter les clients à consumer à outrance, via des publicités alléchantes. Il en va de même pour les problèmes de frais en cas d’impayés.

Ceux-ci, par le passé, étaient très importants. Même chose pour une résiliation anticipée éventuelle. Dorénavant, il faut rembourser le capital et les intérêts, et rien d’autre ne venant encore empêcher de solder le tout ou repoussant sans cesse la date d’échéance.

Les anciens contrats

Ceux qui reçoivent leur relevé maintenant mensuellement (c’est une obligation) comme les nouveaux sont donc informés de la même manière.

Sur ces relevés, on doit pouvoir distinguer facilement de la date de la mensualité, de son montant, et de la somme (et du temps) qu’il reste à payer. Bon à savoir : même si vous avez déjà souscrit un crédit renouvelable, vous pouvez en changer pour un autre en cours de route (si le taux est meilleur).


Le crédit revolving bientôt supprimé complètement à cause des lois ?

Les lois se succédant, avec la volonté de rendre l’accès à ce genre de crédit plus difficile surtout pour les personnes dites modestes posent la question du devenir du revolving.

Car à force de complexifier les choses, les banques, las de de voir toujours se remettre en question et de faire face sans cesse à de nouveaux règlements vont peut-être d’elles même supprimer ces produits financiers.

Les lois

Quant aux lois, si Lagarde et Hamon ont fait de très bonnes choses, il reste encore beaucoup à faire. Politiquement parlant, lutter contre le revolving et ses excès est très bien vu par les administrés.

D’autres réformes devraient donc venir succéder à celles qui sont en cours.

Les mesures d’encadrement ont-elle fait du bien ?

Il est peu tôt pour dire si telle ou telle mesure a eu un impact réel sur la baisse du surendettement, mais ce qui est certain, c’est qu’une personne ayant besoin d’un crédit pour consommer est beaucoup mieux informée que par le passé.

Il y aura sans doute des aménagements à faire, mais il est important de prendre son temps, les modifications apportées ayant déjà été très lourdes.

La disparition de ce genre de crédit n’est pas forcément dans l’intérêt des emprunteurs, qui peuvent y trouver une solution rapide pour un besoin urgent d’argent.

Les banques, elles, se plaignent quand même de ses changements incessants, d’autant plus que le secteur souffre. Le crédit renouvelable est donc en net chute, de part les nouvelles conditions mais aussi la conjoncture.

Et pour ceux qui empruntent encore de cette façon, ils préfèrent le faire sur de plus petits sommes, moins difficiles à solder. D’un autre côté, la location (plutôt que l’achat) se développe, notamment pour les voitures : la fameuse LOA.

Les taux, eux, baissent, et si ce n’est pas une bonne nouvelle pour les banques, cela l’est pour les clients.

Il y a donc beaucoup à dire sur le crédit revolving immédiat, et cela ne va pas toujours dans le sens auquel on croit. Gageons que dans un futur proche, les conditions vont encore être améliorées et assainies, avec comme but ultime d’éradiquer définitivement le surendettement. Utopiste ? Peut-être.

Aux consommateurs aussi de n’emprunter que dans la mesure de leurs possibilités, et d’être un peu plus clairvoyant. Compter sans cesse sur l’État ne peut pas être une solution. À chacun, donc, de se prendre un peu en main, et de gérer son budget pour ne pas se retrouver dans ce genre de situation. Si malgré tout vous êtes surendetté, des associations vous aident à déposer des dossiers, notamment CRESUS.

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