Meilleur prêt trésorerie pour se mettre à son compte
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Dans ce guide, je vous donne la meilleure banque pour les auto-entrepreneurs et micro entreprises et toutes les aides financières pour se mettre à son compte selon votre profil (RSA, chômeur, jeune, sans argent, sans apport).
1. Meilleur compte pour auto-entrepreneur : Qonto
La banque en ligne propose plusieurs aides bienvenues pour ceux qui lancent leur entreprise. Pour un entrepreneur, la formule « solo » est à 9 € par mois (là où la plupart des banques classiques facturent au minimum de frais de 20 € par mois).
➡ Encaissement de chèque ➡ Jusqu'à 5 cartes Mastercard | ▶ Voir l'offre |
Qonto facilite la vie des freelancers
Un travailleur indépendant voit son quotidien simplifié par :
➡ Un compte pro avec un IBAN français et une carte Mastercard.
➡ La comptabilité connectée au compte bancaire.
➡ Des notifications lors des dépenses.
➡ Des paiements simplifiés avec Apple Pay.
Qonto permet de déposer son capital social en ligne
Un simple virement suffit pour recevoir votre certificat de dépôt dans les 3 jours, document obligatoire qui vous servira au tribunal de commerce pour immatriculer votre activité.
Ce dernier vous remettra un kbis que vous chargerez sur votre compte et vous pourrez alors libérer votre capital. Simple.
2. NACRE : UN PRÊT DE 10000 € À 0%
NACRE (Nouvel Accompagnement pour les Créateurs et les Repreneurs d’Entreprises) est un dispositif d’aide aux entrepreneurs qui a été remanié maintes et maintes fois, passant du prêt à l’avance non remboursable, et vice versa.
Cet accompagnement à la création d’entreprise, quelle que soit sa formule, a toujours rendu service. Je vous le recommande donc si vous avez besoin de fonds pour pouvoir démarrer.
L’État, qui est derrière ce dispositif, aide ainsi les demandeurs d’emploi à se prendre en main pour créer leur propre emploi.
En plus de l’argent, une aide au montage existe, qui permettra d’affiner le projet et ainsi de pouvoir le présenter à des investisseurs ou aux banques
Une aide facile à demander
Pour la demander, il faut voir avec votre conseiller Pôle Emploi.
Attention : l’assurance chômage ne prête pas d’argent directement. Votre projet doit déjà être bien avancé, ce n’est pas aux conseillers NACRE de faire votre étude de marché ou votre plan de financement.
Pour être éligible au financement NACRE et à l’accompagnement sur 3 ans allant avec, il faut être inscrit comme demandeur d’emploi depuis au moins 1 semestre, être indemnisé ou non, ou bien toucher le RSA (Revenu de Solidarité Active) ou l’ASS (Aide de Solidarité Spécifique).
Les moins de 25 ans n’ont pas besoin d’être chômeurs pour la demander, tout comme les + de 50 ans qui veulent reprendre leur entreprise en difficulté.
Pas d’intérêts à payer sur le prêt
NACRE se manifeste sous la forme d’un prêt allant jusqu’à 10000 €. Alors oui, il faudra le rembourser, mais le taux d’intérêt est de 0%.
3. L’ACCRE : L’EXONÉRATION DES COTISATIONS SOCIALES
C’est à se demander s’il ne vaut pas mieux être au chômage avant de monter sa boîte. L’ACCRE (Aide aux Chômeurs Créateurs et Repreneurs d’Entreprises) est un dispositif qui va permettre à ceux qui sont à Pole Emploi d’économiser sur le paiement de leurs charges lors des premières années de leur nouvelle activité.
Cette exonération de charges sociales au démarrage vous permettra de consacrer toute votre trésorerie à développer votre business.
Une exonération dans la limite de 120% du SMIC
Très peu de cotisations sociales pendant 1 an ! Que demander de plus ? On ne vous demandera pas de payer l’assurance maladie, la retraite, les allocations familiales… Par contre, tout ce qui est gagné au dessus de 120 % du salaire minimum sera assujetti aux cotisations.
Une micro entreprise peut voire cette exonération des principales cotisations sociales portée à 2 ans.
Voici un tableau qui reprend les différents taux de cotisation, avec et sans l’ACCRE pour les années 1, 2 et 3 de votre activité :
Vous pouvez constater que l’économie réalisée est très importante, surtout si vous avez du CA au démarrage.
2 choses importantes que vous devez savoir en plus :
- Pour les montages complexes : le bénéficiaire de l’ACCRE doit avoir plus de 50% des parts sociales et diriger lui même la société ou le commerce.
- Vous ne pouvez pas redemander l’ACCRE si vous l’avez déjà obtenu 1 fois sur les 3 dernières années (pour une autre société).
Ne dépassez par les 45 jours pour déposer votre demande !
Il y a des délais à respecter pour monter votre dossier. Soyez vigilant là dessus, il serait bête de ne plus être éligible pour une histoire de date. Le mieux est de le déposer dès que la déclaration d’ouverture ou de reprise d’une société est faite auprès du centre de formalités des entreprises (en plus c’est au même endroit, alors pourquoi attendre ?).
Dans les faits, vous avez 45 jours pour le faire, mais quand on lance une boîte, on a toujours 1000 choses à l’esprit donc je vous recommande de ne pas perdre de temps. N’oubliez pas de joindre le formulaire remis par le CFE (Centre de Formalités des Entreprises).
L’URSSAF (Union de Recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales) sera très vite informée de votre demande. C’est à elle de dire oui ou non. Dans tous les cas, sa décision doit être motivée.
4. L’ARCE : POUR AVOIR DE L’ARGENT TOUT DE SUITE QUAND ON NE PEUT PAS SE PAYER
Quand on se lance dans l’entreprenariat, l’inquiétude reste le salaire : comment faire face à ses dépenses du quotidien alors que l’entreprise ne dégage pas un chiffre d’affaire suffisant pour permettre de se payer ? L’ARCE (Aide à la reprise ou à la création d’entreprise) est là pour vous aider si vous avez déjà obtenu L’ACCRE.
Être entrepreneur et être indemnisé par l’assurance chômage en même temps
Si vous êtes au chômage et indemnisé avant de monter votre boite, vous pouvez demander le maintien de vos indemnités, ou bien choisir un versement immédiat de 50 % du reste de vos droits, en faisant une croix sur le reste.
La formule des 50 % est intéressante si vous pensez que votre entreprise va vous permettre de pouvoir dégager un salaire tout de suite. Cela peut aussi vous aider à faire un apport en capital si besoin. Dans l’optique ou vous avez encore des droits chômage conséquents à percevoir, le chèque peut être d’un joli montant.
Dans les faits, l’ARCE est versée en 2 fois. La moitié à la création, et le reste 6 mois après.
Si vous êtes au chômage, vous pouvez aussi lire ici toutes les aides de Pole Emploi.
Vous pouvez cumuler votre revenu avec vos allocations chômage
C’est une demande que vous avez le droit de faire, et ce pendant 15 mois, ce qui vous laisse le temps de voir venir. Attention toutefois : votre revenu d’activité ne doit pas atteindre 70 % du salaire à partir duquel vos droits au chômage ont été calculés.
5. CRÉAPASS SI VOUS ÊTES PARISIEN
La ville de Paris fait beaucoup pour ses administrés quand ils veulent se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat. Il faut être parisien et motivé. Un conseiller vérifiera cela avant de l’envoyer suivre des ateliers dans différents domaines : finance, étude de marché, gestion, marketing…
CRÉAPASS est une agence Pôle Emploi spécialisée qui va aider le créateur à aller au bout de sa démarche, en mettent à sa disposition les outils nécessaires pour cela, comme le conseil par des professionnels (comptable, avocat…).
1 an d’accompagnement
L’accompagnement durera un an, le temps nécessaire pour aller au bout de votre idée. Pôle Emploi est partie prenante du dispositif puisqu’il faudra aller rendre compte régulièrement à la personne qui suit votre dossier de l’avancée du projet. Un bon moyen de mettre le doigt sur ce qui fonctionne et ce qui reste à améliorer.
6. L’ADIE : UN MICRO CRÉDIT DE 10000 €
Qui n’a pas besoin d’argent pour créer ou développer son entreprise ? Personne, sauf que les banques ne prêtent pas à tout le monde, surtout quand le demandeur touche le RSA (Revenu de Solidarité Active) ou est au chômage depuis 2 ans.
L’association ADIE (Aide au Développement de l’Initiative Economique) le sait, et c’est pourquoi elle prend le relai en permettant à ceux qui sont mis de côté par le système de pouvoir eux aussi trouver un petit financement.
Et l’association n’est pas sectaire. Elle étudie tous les projets, qu’ils concernent le web, l’artisanat, le commerce, une EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée), un paiement en CESU… Il n’y a pas de mauvais projets, il n’y a que des projets mal ficelés, voilà pourquoi l’ADIE intervient en amont pour qu’ils se réalisent.
Les différents dispositifs : il y en a bien un qui vous conviendra
L’ADIE s’adresse aux créateurs d’entreprises qui rencontrent des difficultés pour emprunter dans « le circuit classique ». L’association a plusieurs actions, qui peuvent se cumuler entre elles dans une certaine limite.
Le Microcrédit : un taux d’intérêt de 7,58 %
Il ne s’agit pas d’un prêt à taux 0 comme vous pourriez l’avoir avec le dispositif NACRE.
- Jusqu’à 6 000 € au taux d’intérêt fixe de 7,78 %.
- De 6 001 € à 10 000 € au taux d’intérêt fixe de 6,78 %.
Mais ce n’est pas fini. Une contribution de solidarité de 5 % de la somme empruntée viendra s’ajouter à ces 7,58%. Cette somme viendra alimenter le fonds de solidarité. De plus, l’association vous demandera qu’une personne se porte caution pour vous à hauteur de 50 % du montant emprunté par ce biais là.
Le prêt d’honneur
Seuls les auto entrepreneurs et demandeurs d’emplois sont éligibles. Le taux est beaucoup plus intéressant, puisque c’est un prêt à taux 0 pour la création d’entreprise. Le montant, lui peut aller jusqu’à 3000 €.
Créa’Jeunes
Encore un prêt d’honneur de 3 000€ à taux zéro. Seulement fait pour vous si vous êtes un créateur qui vient des quartiers prioritaires.
NACRE + prêt d’honneur à 0% + microcrédit
Cette addition peut aller jusqu’à 10 000 € quand toutes ces aides sont réunies.
Avec cet argent, vous allez pouvoir payer votre stock, mais pas seulement : vos machines, votre mobilier, votre véhicule… Le créateur peut faire ce qu’il veut de cette somme à condition qu’il l’utilise pour son entreprise.
Faire une demande
Quel que soit votre projet, vous serez toujours reçu avec le sourire et un bénévole de l’ADIE vous écoutera avec bienveillance. Ce conseiller qui vous recevra en premier commencera par étudier 2 choses : votre motivation et votre projet.
Dans un deuxième temps, votre dossier sera soumis à un comité, qui réuni des comptables, des banquiers et des professionnels de l’entreprise. Ceux-ci décideront si l’ADIE est en mesure de vous accorder un financement, ou non. En plus du prêt, vous pourrez prétendre à un accompagnement de qualité.
7. LE PCE ENTRE 2000 ET 7000 €
Le PCE (Prêt à la Création d’Entreprise) n’est pas une subvention, comme son nom l’indique. Toutefois, par rapport à un « prêt » classique, on ne vous demandera pas de vous porter caution personnelle, ni d’apporter des garanties de votre solvabilité.
Le PCE est délivré par les banques. Je vous conseille donc de vous rapprocher de votre conseiller pour en connaitre les modalités. Quant à la somme, de 2000 € à 7000 €, elle dépendra de vos besoins en trésorerie.
8. LE FGIF : UN PRÊT GARANTI POUR LES FEMMES
Le FGIF (Fond de Garantie à l’Initiative des Femmes), comme son nom le laisse présager, est réservé aux femmes. Mais contrairement aux aides précédemment citées, il ne s’agit ni d’un prêt, ni d’une subvention, mais d’une garantie apportée aux banques.
Pour une créatrice d’entreprise, le fait de n’avoir pas à se porter caution personnelle pour un emprunt bancaire est un vrai +.
9. L’INSTALLATION EN ZONE FRANCHE : EXONÉRATION D’IMPÔTS
Vous installer en zone franche peut être un vrai bon plan pour bénéficier de nombreuses aides à l’installation. Ces zones sont divisées en ZUS (Zones Urbaines Sensibles), en ZFU (Zones Franches Urbaines), en ZRU (Zones de Redynamisation Urbaine), et en ZRR (Zones de Revitalisation Rurale).
Selon la zone spéciale où vous allez vous installer, vous aller pouvoir bénéficier d’un ou de plusieurs des avantages suivants :
- Exonération de la Contribution Economique Territoriale pendant plusieurs années.
- Exonération des charges patronales.
- Exonération d’impôt sur les bénéfices.
- Exonération de certaines charges sociales.
- Exonération de la taxe foncière.
- Exonération d’impôt sur le bénéfice.
10. LA BPI : UN PRÊT BANCAIRE FACILE À OBTENIR
La BPI (Banque Publique d’Investissement) ne prête pas d’argent. Enfin si, mais seulement dans des cas spécifiques. Mais ce n’est pas cette partie là de l’activité de la banque qui nous intérèsse aujourd’hui. En effet, elle a un apport non négligeable dans les solutions de cautionnement et garanties qui vont servir de levier pour que votre banquier vous dise oui.
Ainsi, grâce à la garantie création, la BPI peut garantir jusqu’à 60 % du prêt pour la création d’une entreprise et 50 % de l’emprunt pour la reprise d’un fonds de commerce.
Les personnes et les financements qui sont concernées
C’est une aide qui intervient au début de la vie de votre entreprise. Ainsi, il ne faut pas qu’elle ait été créée depuis plus de 3 ans, sinon vous n’y serez plus éligible. De plus, seuls certains investissements sont concernés. Il s’agit de :
- L’achat d’un fonds de commerce.
- La trésorerie (appelée aussi le fonds de roulement).
- Les investissements matériels et immatériels.
11. L’ÉPARGNE SOLIDAIRE DES CIGALES
Quand on veut se mettre à son compte, on ne pense pas toujours à le faire avec l’aide du capital risque solidaire.
Les Cigales, ce sont des clubs de particuliers qui mettent leurs ressources en commun pour investir dans un projet professionnel, souvent à visé éducative, solidaire, écologique ou culturelle. En échange d’une prise de participation de 5 % de votre capital, ils vont vous faire un apport en compte courant.
Charge à vous de négocier au mieux le montant de cet apport. Sachez qu’au bout d’une date pré-définie, les Cigales ont vocation à sortir de votre capital, vous devrez alors racheter les parts à leur prix au moment de la vente.
12. RÉSEAU ENTREPRENDRE : DES PRÊTS D’HONNEUR DE 15000 À 50000 €
Je termine cette série d’aides qui j’espère vous aura été utile par le Réseau Entreprendre, qui est un réseau privé d’entrepreneurs (l’état ou les organismes sociaux n’y sont donc pas parties prenantes).
Des dispositifs d’aides financières pour tous les projets
Il y a d’abord le prêt d’honneur. Mais il faut que votre projet ait de l’ambition, à savoir l’embauche de plusieurs collaborateurs dans les 3 années qui viennent (même si vous démarrez seul au départ). Vous devez donc prévoir de vous développer, mais vous devez aussi avoir un peu d’ambition dans vos demandes financières.
Le prêt d’honneur est un prêt qui vous est fait à titre personnel mais pour votre entreprise (sous entendu si vous faites faillite vous devrez quand même rembourser). Le prêt d’honneur se rembourse sur 5 ans, et il est compris entre 15 000 € et 50 000 €, sans que vous vous portiez caution personnelle (mais vous vous engagez à rembourser, c’est tout comme).
Si vous avez un projet social, il existe un autre prêt d’honneur, du même montant, qui s’intitule « entreprendre autrement ». Pour les projets technologiques, le prêt d’honneur InnoTech Entreprendre va de 30 000 € à 90 000 €.
Comment multiplier vos chances
Le Réseau Entreprendre, s’il est convaincu de votre potentiel, va d’abord vous aider à rédiger un plan de financement et un business plan qui tient la route en face d’un banquier ou d’un investisseur. Cette aide est primordiale, en amont du financement.
Une fois votre dossier complet et bien monté, vous passerez devant un jury composé de professionnels pour défendre votre projet. Ceux-ci vous écouterons, vous poserons des questions et vous prêterons de l’argent s’ils sont convaincus. Ils vous offriront aussi la possibilité d’être suivi par un tuteur du réseau pendant les 2 premières années.
Si ça fait un moment que vous voulez vous mettre à votre compte, c’est la bonne année pour cela. De toute façon, il faut bien se lancer un jour, au risque d’avoir des regrets. À ne pas oublier dan votre recherche d’aides pour démarrer : les formations Pôle Emploi pour les chômeurs.