Organismes de crédit qui prêtent aux chauffeurs de taxis
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Pour vous aider à réaliser votre projet, nous avons recensé les aides pour le financement de la licence, de la formation et du permis taxi.
Crédit pour financer la licence de taxi, la formation ou le permis
Les établissements bancaires proposent des solutions de crédit pour particuliers qui faciliteront considérablement l’installation des aspirants taxis.
Du prêt classique à la réserve d’argent très pratique, il existe différentes propositions, parfois complémentaires du fait de leur fonctionnement et leur montant. Avec les aides auxquelles il est possible de prétendre, cela permet de monter un bon dossier financier.
1️⃣ La réserve d’argent Carte Zéro
Carte ZERO, c’est une nouvelle génération de crédit, plus pratique. Il s’agit d’un crédit renouvelable associé à une Carte Gold Mastercard. Celle-ci permet de parer aux imprévus ou de financer un projet ou une partie de celui-ci.
Cette carte de crédit sans frais offre une grande liberté. Payer au comptant ou payer de manière différée, comme, et quand on le souhaite, dans la limite des fonds disponibles.
Autres avantages
➡ Avec la Carte ZERO, il n’y a pas besoin de changer de banque. Elle est reliée au compte que l’on possède déjà. Ce qui est pratique pour commencer à lancer un projet avant d’avoir éventuellement son compte professionnel.
➡ Elle est sans aucuns frais de gestion. Il n’y a pas de frais d’emprunt non plus en cas de paiement intégral des achats à l’échéance.
➡ Montant : le montant du crédit permanent accordé dépend de la situation financière du demandeur.
Coût du crédit
En cas de paiement partiel à l’échéance ou de retraits d’espèces, le taux d’emprunt varie avec la somme :
- Taux mensuel de 1,59 % soit un taux annuel effectif global (TAEG) de 20,81 pour un crédit utilisé ≤ à 3 000 €.
- Taux mensuel de 0,79 € soit un TAEG de 9,95 % pour un crédit utilisé compris entre 3 001 et 6 000 €.
- Taux mensuel 0.41, soit un TAEG de 5,05 % pour un crédit utilisé > à 6000 €.
Notre avis
Afin d’obtenir un crédit pour une licence de taxi, il est parfois demandé par les organismes prêteurs un apport personnel. Si vous ne pouvez l’avancer, la Carte ZERO pourra peut-être résoudre, au moins partiellement, le problème.
Lire aussi : notre analyse complète de la Carte ZERO
2️⃣ Younited Credit
Organisme de crédit 100 % en ligne, Younited Credit se présente comme un tiers de confiance entre des investisseurs et des emprunteurs.
Il fait partie des prêteurs pouvant faire une offre directe à ceux qui désirent s’orienter vers le métier de chauffeur de taxi, en proposant un crédit auto pour financer l’indispensable véhicule adapté à l’activité.
3️⃣ Les crédits à la consommation
Afin de financer tout ou une partie des frais liés à une installation de conducteur de taxi, il est possible de recourir à un prêt à la consommation.
Pour cela, il est possible de s’adresser directement à la plupart des banques, du CIC à la Caisse d’Épargne en passant par BNP Paribas ou encore le Crédit Agricole.
Des organismes de crédit solides tels que Cofinoga ou Cetelem pour ne citer qu’eux sont susceptibles d’accorder un prêt personnel, permettant de suivre une formation pour devenir chauffeur de taxi notamment.
Enfin, si l’on s’installe en région parisienne, il est aussi possible de s’adresser à un courtier en ligne afin de comparer plus aisément les différentes formules disponibles.
4️⃣ Les crédits professionnels
Une autre solution consiste à se tourner vers les crédits professionnels. Beaucoup de banques proposent ce type de financement spécialement dédié, pour des sommes plus importantes comme le prix de la licence.
Afin de se simplifier la tâche, il est possible là aussi de se tourner vers un courtier expert dans le financement professionnel à partir de 50 000 €.
Il trouve pour le client des solutions financières adaptées à son projet et ses besoins : financement de la formation, achat d’un véhicule ou de l’ADS (autorisation de stationnement).
S’adresser à un courtier a l’avantage de faire gagner du temps. Inutile de démarcher un grand nombre d’organismes de crédit et de banques, il s’en charge et collecte les meilleures propositions pour les lui soumettre ensuite.
Si le prêt bancaire professionnel a un taux d’emprunt plus intéressant, les conditions d’obtention sont en revanche plus drastiques. Un apport personnel important notamment, pouvant représenter 30 %.
Autres sources de financement possibles pour la formation
Contracter un crédit sera une étape incontournable du parcours menant à l’exercice du métier de chauffeur de taxi. Néanmoins, il est possible dans certains cas de se faire financer une partie des frais liés à la réalisation du projet.
Ainsi, la formation préparant à l’obtention du Certificat de capacité professionnelle particulièrement est susceptible d’être prise en charge de différentes façons selon la situation du demandeur.
L’examen de taxi, quant à lui, coûte 195 € (frais d’inscriptions).
Le CIF
Un salarié a la possibilité de demander un Congé Individuel de Formation (CIF). Il peut s’adresser au Fongécif. Celui-ci a un rôle d’information, de conseil, d’orientation et d’accompagnement des salariés dans leurs projets personnels de formation et de mobilité professionnelle. Il peut par ailleurs contribuer au financement de ceux-ci.
Pôle Emploi
Si l’on est au chômage, il est toujours utile de s’adresser à Pôle Emploi afin de savoir si on ne peut pas bénéficier d’une aide à la formation telle que l’aide au retour à l’emploi formation (AREF) notamment.
Le Compte Personnel Formation
Une personne ayant exercé une activité salariée auparavant aura accumulé des droits à la formation appelés crédit CPF (Compte Personnel Formation).
Pour en connaître le montant, il suffit de se créer un compte sur le site Mon Compte Formation. Il y figure l’historique des cotisations de tous les salariés du public comme du privé.
D’autres aides peuvent être accordées, qui dépendent des volontés politiques locales. Certaines mairies, certains conseils généraux ou régionaux ainsi que la CAF sont susceptibles de fournir des aides également.
La Compagnie de Taxi
La Compagnie de Taxi ou CTT est une société de conseil dédiée aux conducteurs de taxi et à ceux qui souhaitent le devenir. Elle offre un service complet, qui va au-delà du financement. De ce côté-là, elle offre un large panel de solutions :
- La location-gérance avec choix du véhicule.
- Acquisition sans crédit bancaire sur une durée de 3 à 13 ans.
- Acquisition avec crédit bancaire avec des taux d’intérêt très compétitifs.
Mais ce n’est pas tout. Elle se pose en intermédiaire entre les vendeurs et les acheteurs de licences, offrant également l’alternative de la location.
Elle dispense conseil et assistance durant le parcours de création de l’activité.
L’obtention de la licence, de plus en plus difficile
Il faut savoir que l’ADS peut être obtenue gratuitement. Il suffit pour cela de déposer une demande en mairie. Mais les places sont limitées dans chaque région. Et dans certains secteurs comme Paris et la région parisienne notamment, la concurrence est rude.
La liste d’attente est donc très longue. C’est pourquoi la plupart des nouveaux conducteurs de taxi se tournent vers l’achat de licence. Et elle peut être très chère ! À Paris, son cours a bondi pour atteindre des sommets à 138 000 €.
Dans des secteurs plus éloignés et moins prisés, il faudra compter au minimum 40 000 € pour décrocher le précieux sésame.
On comprend facilement que certains se tournent vers la location de licence, plutôt que son achat, au moins dans un premier temps.
En quoi consiste le fait de louer une licence ?
Au lieu d’acheter le véhicule et l’autorisation de stationnement, il est possible de les louer. Ainsi, cela évite des frais de départ en permettant de commencer à exercer plus simplement.
Il n’y a aucun lien de subordination avec le loueur et le chauffeur garde l’intégralité des recettes et supporte les charges fiscales. Il est également responsable de l’entretien du véhicule et de son assurance. Un loyer mensuel à Paris coûte en moyenne 3 500 €.
Commencer comme salarié
Choisir le métier de conducteur de taxi n’est pas si simple : les frais sont lourds, essentiellement ceux liés à l’obtention de la plaque, ou licence. Selon la région de France et la taille de la ville où l’on souhaite exercer, les prix varient considérablement.
Cependant, il est possible de commencer en tant que salarié. Une fois le CCPCT (certificat de capacité professionnelle) en poche, rien n’oblige à devenir artisan ou gérant. Cela peut permettre d’appréhender le métier sans investir de grosses sommes et moins de tracas. En revanche, la rémunération sera moins intéressante.
Le VTC, une alternative, mais est-elle valable ?
Vouloir exercer le métier de chauffeur de taxi paraît simple. Mais c’est une profession réglementée et il est nécessaire de se former et d’effectuer quelques démarches. Par ailleurs, s’installer à son compte devient vite très onéreux. Achat et entretien du véhicule, formation, acquisition de l’autorisation de stationnement, appelée aussi Licence, la note grossit très vite.
Il peut être tentant de devenir chauffeur de VTC (Véhicule de Transport avec Chauffeur), mais, quoi qu’on en dise, ce n’est pas tout à fait le même métier.
En effet, si opter pour le VTC dispense de la licence, il n’est en revanche pas possible de prendre des clients dans la rue. Les transports ne peuvent se faire que sur rendez-vous. Il faut donc avoir un solide portefeuille de prescripteurs (hôtels, aéroports, centres d’affaires) et bénéficier d’un bon bouche-à-oreille, ou accepter des conditions de travail telles qu’en proposent les plateformes comme Uber.